Le cerveau, les neurones et le reste.

Le fonctionnement de notre cerveau,
la base de tout... les neurones !

On sait aujourd’hui que les neurones sont des cellules autonomes, on parle d’entité fonctionnelle individuelles

En simplifiant le fonctionnement de ces cellules cérébrales on pourrait schématiser de la façon suivante : 

Les organelles qui contiennent le noyau (et l’ADN), les mitochondries générant l’Énergie et les ribosomes véritables fabriques à protéines.

Les neurites que l’on retrouve sous deux formes :

C’est ici qu’interviennent les fameux «neurotransmetteurs» qui sont transmis et cela en moins de 2 microsecondes.

 

Et que se passe-t'il quand on apprend ?

Apprendre, c'est connecter des neurones.

La connexion neuronale est réalisée lorsque l’axone d’un neurone se “connecte” à la dendrite d’un autre via une synapse.

Alors bien entendu ce n’est pas un chemin unique, mais bien un ensemble de liens entre des groupes de neurones dans votre mémoire à long terme.

Lorsque vous «pensez» à quelque chose que vous avez appris, des signaux circulent entre vos neurones par l’intermédiaire des chemins synaptiques que vous avez précédemment créés. Et en même temps de nouveaux chemins sont élaborés.

Plus vous apprenez, plus il y a de connexions, et plus le chemin ( je devrais dire les chemins) est tracé.

Quand vous mettez en rapport votre apprentissage dans un nouveau contexte, ou que tout simplement vous utilisez cet apprentissage d’une nouvelle façon, vous allez créer de nouveaux chemins et surtout des liens entre les chemins existants.

Illustrons cela par l'apprentissage du piano.

Lorsque vous apprenez à localiser la note “Do” sur un piano, vous avez créé un premier chemin neuronal.

Vous remarquez ensuite le son de cette note, créant un nouveau chemin, qui vient se «lier» au chemin précédent.

Puis vous utilisez différents sens pour localiser et produire cette note DO.

Enfin vous remarquez que sur le clavier il y a plusieurs touches correspondantes au DO et plusieurs «tonalités» de DO.

Vous avez créé un schéma complexe correspondant à la notion «DO»

Viennent ensuite les autres notes.

Puis les notes mises dans un ordre particulier, formant une routine qui prend un air particulier et enfin un morceau qui pourra devenir une symphonie. … Imaginez le nombre de connexions que tout cela représente.

Les zones du cerveau en bref

Un dessin vaut mieux que mille mots n’est ce pas ?

(Cliquez sur les points vibrants pour en savoir plus)

Composé de 3 structures l'hypothalamus,

thalamus, épithalamus, il est situé sous les

hémisphères cérébraux.

La surface du cerveau est parcourue

de sillons dont les plus profonds séparent

des régions distinctes.

Les hémisphères cérébraux sont

à l'origine des sensations conscientes,

des facultés intellectuelles, des émotions

et de la motricité volontaire.

Il est considéré comme le siège de la pensée, 

de la volonté, de la planification, 

du sens moral et de la motricité volontaire.

C'est la couche externe du cerveau composée

de substance grise.

Sépare les deux hémisphères.

Il assure la perception, la reconnaissance

et l'interprétation des informations sensitives

du toucher.

Il assure la perception visuelle, la reconnaissance

et l'interprétation des images.

Il assure la perception, la reconnaissance 

et l'interprétation des sons purs ou complexes

(parole, musique...)

Relié au tronc cérébral, il est impliqué dans la

coordination des mouvements et le maintien

de l'équilibre.

Il contrôle des fonctions vitales comme la 

régulation de la respiration et du rythme cardiaque.

Une structure de notre cerveau : l'hyppocampe

Les 5 types de mémoire

Cliquez sur les chiffres pour découvrir le type de mémoire correspondante.

L’hippocampe fait partie du lobe temporal de notre cortex cérébral, il fait partie de notre système limbique.

L’hippocampe est responsable du fonctionnement des processus mentaux tels que la consolidation de la mémoire, les processus d’apprentissage, la gestion de nos états émotionnels et notre orientation dans l’espace

L’hippocampe nous permet de faire fonctionner et de récupérer la mémoire épisodique et la mémoire spatiale, il nous permet aussi de nous orienter dans l’espace et a une action déterminante dans notre comportement émotionnel.

C’est grâce à notre hippocampe que nous gérons notre mémoire émotionnelle et notre mémoire déclarative ( vous verrez dans la prochaine partie du cours les différentes formes de mémoire)

C’est grâce à cet organe que vous apprenez et que vous retenez les informations, en générant de nouveaux neurones et de nouvelles connections !




ENCART Curiosité : ???????????????????????????????Vous voulez un hippocampe surdéveloppé? Devenez chauffeur de taxi londonien!

Les conducteurs de taxi à Londres doivent passer une des épreuves de mémoire la plus difficile au monde.

25000 rues et ruelles, des milliers de points d’intérêt et de curiosité, des milliers d’itinéraires. Ce n’est pas pour rien que l’on nomme cet apprentissage «the knowledge» (la connaissance).

Pendant 4 ans, Eleanor Maguire, professeure au département de neurosciences de l’University college london, a suivi des conducteurs de taxi dans leur parcours d’apprentissage.

Ses conclusions ?

Les hippocampes des chauffeurs de taxi londonien étaient plus développés à la fin de leur formation!

Un allié pour notre apprentissage : la BNCF

Cette protéine est une neurotrophine, présente entre autre dans notre hippocampe.

La BDNF a un rôle primordial, elle empêche les neurones d’initier… leur mort cellulaire! Alors bien entendu pas indéfiniment, mais au moins temporairement.

Et comme les neurones ne disparaissent pas,  la chaîne créée par nos apprentissages ne se brise pas !

 

Prendre soin de sa production de BDNF c’est lutter contre l’obsolescence programmée et au-delà de cela faciliter la croissance, le développement des synapses de nouveaux corps neuronaux ! Il est garant de notre faculté de mémorisation. Nous le verrons dans le prochain chapitre : l’activité physique permet de générer cette protéine.