L’intelligence, les tests de QI et l’état d’esprit.

L'intelligence, c'est quoi ?

D’après Wikipédia : L’intelligence est l’ensemble des processus retrouvés dans des systèmes, plus ou moins complexes, vivants ou non, qui permettent de comprendre, d’apprendre ou de s’adapter à des situations nouvelles.

Il est communément admis que l’intelligence (chez l’être humain) est la faculté à résoudre des problèmes et à surmonter des obstacles en mobilisant des connaissances, acquises ou construites.

Si l’intelligence nous permet d’apprendre, alors l’apprentissage a pour but la résolution de problèmes, qu’ils soient d’ordre physique, existentiel ou intellectuel ?

Un apprentissage efficient, passerait donc par plusieurs phases :

Phase d’observation et d’explication. 

Nous utilisons notre logique et notre créativité. 

Phase de généralisation.

Nous mettons en forme notre connaissance et nous utilisons notre capacité d’abstraction.

Phase déductive.

Nous vérifions la pertinence de nos informations (en s’autorisant à mettre en doute nos généralisations et cela grâce à la mise en place de prévisions de pertinence.)

Les tests de QI

Saviez-vous que le premier test de QI a été commandé par l’Etat français afin de déterminer en avance les capacités des élèves ?

En 1905, le ministère public mandate Alfred Binet et Théodore Simon pour créer un outil détectant les élèves de l’école primaire qui ont besoin d’une aide spécifique. Ce premier test permettra de définir un « Age mental ».

En 1912, c’est le psychologue allemand William Stern, en se basant sur le test de Binet et Simon, qui invente la notion de Quotient Intellectuel.

Les tests étaient prévus pour des élèves de primaire et n’étaient donc pas adaptés aux adultes.

Deux américains vont s’y atteler: Lewis Terman et David Wechsler.

Terman va améliorer le test de Binet-Simon en prenant en compte les intelligences verbales, mathématiques et logiques.

Wechsler va créer un test de QI standardisé, en modifiant la composante âge par le résultat par la population générale.

Terman va lui-même réalisé une étude sur 1500 écoliers à fort potentiel pour démontrer que le QI n’est pas une valeur suffisante pour déterminer l’intelligence et encore moins le «génie».

Le travail (et la méthode qui s’y applique), un esprit novateur et la créativité sont des composantes essentielles.

L'intelligence, l'état d'esprit
et... l'apprentissage

Carol Dweck est professeur de psychologie sociale à l’université de Stanford. 

Sources : “Changer d’état d’esprit : une nouvelle psychologie de la réussite, le concept de théorie implicite de la réussite” de Carol Dwek.

Carol Dweck a défini ces théories sous forme d’état d’esprit : Mindset.

Ce sont les deux types d’images que nous avons de nous-même et de notre intelligence.

Ces deux différents états d’esprit se manifestent dès le plus jeune âge et donc influencent profondément nos comportements.
C’est dans la notion « d’échec » que se différencient ces deux types d’états d’esprit.

En effet, notre « type de mentalité » va influencer notre façon de réagir en cas de difficultés et notre motivation à apprendre.

Rappelez-vous que dans les descriptions des approches qui suivent, le trait a été poussé à son maximum.

Au-delà d’un concept, Carol Dweck propose ces théories comme ayant une influence implicite sur nos comportements.

En devenant des croyances fortes, elles modèlent la façon dont nous apprenons.

Fixed Mindset.

L’état d’esprit fixe : Fixed Mindset 

Les réussites sont basées sur une capacité innée.
Il est nécessaire de trouver des réponses aux difficultés car il n’y pas de place à l’échec.

Echouer indique une faille de l’individu.

Ceux qui ont une approche fixe craignent l’échec.

Growth Mindset.

L’état d’esprit de développement : Growth Mindset.

L’intelligence et l’individu grandissent à travers les erreurs et la persévérance face aux difficultés et aux obstacles.
L’erreur et la déception sont des expériences positives qui poussent la personne à grandir et évoluer.

Toute l’idée vient du fait qu’à la base de l’approche de développement, la performance de chacun peut être améliorée.

A la différence des individus à l’état d’esprit fixe pour qui l’échec représente la preuve irréfutable de notre manque de capacité, ceux à l’état d’esprit de développement pensent que ce n’est pas parce qu’on échoue qu’on n’a pas de capacité.

C’est l’effort et la persévérance qui déterminent notre intelligence.

Et puis après tout si on échoue c’est peut-être que ce n’est pas encore le moment.

Carol Dweck appelle cette théorie le « not yet » (pas encore). Il y a toujours une place pour évoluer.

Soyez conscient que Dweck a développé une théorie pas une méthode!

C’est en changeant d’état d’esprit que l’on évolue.

En résumé

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